Hanté sans frapper
La scène se passe dans la chambre du jeune couple. C’est là que viennent les apparitions, les hantises, le poltergeist. Filmés par la caméra du couple : entre images amateurs façon Blair Witch et vidéo surveillance. Images modernes.
Le couple dort. Soudain, la jeune femme se lève. Tel un somnambule, elle reste plantée là, droite comme le I de « Il se passe quoi, là ? ». Elle regarde son homme dormir. S’approche. Que va-t-elle faire ? Que va-t-elle lui faire ?
Rien pour l’instant. Elle revient sur ses pas. Quitte la pièce, entre dans le couloir, tel un zombie. On la voit disparaître derrière la porte de leur salle de bains. Soudain, un cri résonne. Intense, terrifié, féminin. Le garçon se réveille en sursaut, court jusqu’à la salle de bains. Encore des cris, des bruits de coups puis le silence. On ne voit rien. On imagine. Vieille technique pour de vieux sujet – la maison hanté, la possession diabolique…Pas original mais efficace.
Paranormal activity, d'Oren Peli. Avec Katie Featherston, Micah Sloat. Deux étoiles.